Après les appartements, c’est au tour des maisons, le rêve idéal pour plus de 75% des Français, de subir de plein fouet l’envolée des taux de crédit.

«Touché, coulé!» Cette maxime bien connue des amateurs de bataille navale, a été reprise par la Fédération du bâtiment, pour résumer la crise que vit actuellement le logement neuf en France. Après les appartements, c’est au tour des maisons, le rêve pour plus de 75% des ménages, de faire grise mine. Les ventes ont chuté de plus de 38%, entre juillet 2022 et juillet 2023 (voir ci-dessous), selon la Fédération française du bâtiment (FFB). Sur les sept premiers mois de l’année, 303.000 mises en chantier (logements réellement commencés, NDRL) ont été enregistrées. Comme en 1991, année qui a précédé les points bas historiques de 1992 et de 1993 (voir ci-dessous). La faute à l’envolée des taux de crédit qui touche de plein fouet les potentiels acheteurs de maisons. Ces derniers, selon l’Insee, vivent souvent dans des communes rurales et ne disposent pas de revenus suffisamment élevés pour faire face à ce renchérissement du coût du crédit. «Si rien n’est fait dans le projet de loi de finances 2024 pour enrayer la chute, nous allons droit à la catastrophe en 2024 et 2025», alerte Olivier Salleron, président de la FFB qui table sur 150.000 suppressions d’emplois dans le bâtiment d’ici 2025.

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